La tour Mélusine et les fortifications de Vouvant
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L'enceinte urbaine et le château fort de Vouvant
Élément majeur du patrimoine historique de Vouvant, l'enceinte fortifiée enserre encore le village sur une grande partie de son périmètre d'origine.
L'analyse de l'enceinte fortifiée de Vouvant peut être divisée en plusieurs parties :
Le château fort
Il comprend la tour Mélusine (donjon), la tour des Gardes ainsi que des vestiges de quatre tours et de courtines à l'emplacement de l'actuelle place du Bail. Le périmètre du château de Vouvant est évalué à 140 toises en 1694, soit environ 273 mètres.
L'enceinte urbaine
Elle entoure le bourg sur environ 1,4 km et comprend :
- l'enceinte nord-est (tours et courtines comprises dans la propriété privée de la Recepte),
- l'enceinte orientale (deux tours remaniées, tour du Couvent/de la Visitation, base d'une tour et redan),
- l'enceinte méridionale (fortifications situées au sud de la ville flanquées par une tour ruinée)
- et l'enceinte occidentale (porte de la Poterne, fortifications enserrant le flanc ouest de la cité).
L'enceinte du Château Neuf
Fortifications peut-être élevées au XVe siècle au nord-ouest du bourg.
Fausse-braie (fortifications orientales).
Élément non protégé au titre des monuments historiques.
Crédit photo : Ludovic Géron
Levée de terre localisée au-devant de la pointe nord-est de l'enceinte fortifiée.
Élément non protégé au titre des monuments historiques.
Crédit photo : Ludovic Géron
1. La tour Mélusine
2. La tour des Gardes
3. Les tours de la Recepte
4. Les fortifications orientales et méridionales
5. La porte de la Poterne
6. La motte castrale du Château Neuf
7. Les tours du Château Neuf
8. Le vieux pont
1. La tour Mélusine
Le dernier vestige complet conservé du château fort de Vouvant démantelé à partir du XVIIIe siècle.
Tour inscrite au titre des monuments historiques en 1927.
Plans et coupe de la tour Mélusine.
Crédit plan : Ludovic Géron
Localisation
Extrémité de l'éperon rocheux sur lequel était édifié le château fort de Vouvant (dont le périmètre est évalué à 140 toises en 1694, soit un peu moins de 273 mètres).
Cet éperon était séparé du bourg castral de Vouvant par un fossé sec. Ce fossé est encore visible le long des remparts nord et ouest de la place du Bail.
Dénomination
Dans un ouvrage de la fin du XIXe siècle, il est précisé que « le peuple désigne cette tour sous le nom de Mélusine. » (Vallette, années 1880-1890)
Le nom de tour Mélusine donné à cet édifice provient de la légende de la fée du même nom qui marque fortement la cité médiévale. Selon les récits légendaires, ce serait cette fée qui aurait bâti la tour en une nuit avec « trois dornées de pierre et une goulée d'ève »...
Datation
La tour Mélusine est datée du début du XIIIe siècle, voire de la toute fin du XIIe siècle. Cette datation s'appuie sur les éléments architecturaux, les techniques de construction et l'agencement intérieur.
Historique
Ce donjon circulaire, édifié à la fin du XIIe siècle ou au début du XIIIe siècle, est le seul vestige complet de l'ancien château fort des Lusignan construit à l'emplacement de la place du Bail actuelle. Ce château était alors séparé de la ville fortifiée de Vouvant par des fossés secs aujourd'hui comblés.
Selon une description de la fin du XVIIe siècle, le château de Vouvant possédait un périmètre égal à un peu moins de 273 mètres, soit les trois quarts de l'actuelle place du Bail.
Une chapelle castrale est mentionnée aux XVe et XVIe siècles. Elle était possiblement située à proximité de la porte d'entrée du château.
Comme pour tous les châteaux des Lusignan, la légende rapporte que le château de Vouvant aurait été construit en une nuit par la fée Mélusine « de trois dornées de pierres et d'une goulée d'Ève », soit de trois tabliers de pierres et d'une gorgée d'eau.
La cour principale du château aurait comporté une fontaine érigée au XVIe siècle et composée d'un bassin en granit supporté par quatre figures en calcaire de la fée Mélusine. La fontaine, alimentée par l'eau de pluie, aurait possédé une autre figure de Mélusine au dessus de la cuve, tenant un miroir dans une main et un peigne dans l'autre. Une seule des quatre figures de Mélusine est encore conservée dans le château privé de la Recepte situé au nord-est du bourg et construit contre les remparts médiévaux.
Architecture
Haute de 36 mètres, la tour Mélusine est circulaire et s'élève à l'extrémité nord du château fort. Les donjons de cette période sont le plus souvent de style niortais dans le Poitou : carrés avec des contreforts ou des tours rondes à chaque angle. C'est le cas notamment des donjons romans de Pouzauges, Tiffauges, Châteaumur ou encore Niort.
En partie basse et côté cour (place du Bail actuelle), la tour Mélusine intègre un massif carré dont la hauteur de la façade indique celle des courtines aujourd'hui disparues.
Cinq niveaux la compose :
- le premier est accessible par une petite porte située au niveau de l'actuel sol de la place du Bail, au nord-est. Ce petit espace a subi des modifications, les murs et une partie de la voûte ayant été arrachés à une date indéterminée.
- le deuxième niveau correspond à l'accès d'origine à la tour. Au cours de la période médiévale, cette porte était probablement accessible par un bâtiment accolé à la tour, une échelle, un balcon ou un escalier en bois.
- le troisième niveau est la première pièce voûtée en coupole de la tour. Celle-ci possède une cheminée et trois ouvertures, dont deux donnaient accès au chemin de ronde.
- le quatrième niveau est également un étage voûté en coupole. Il possède une cheminée, des latrines à conduit biais et deux ouvertures.
- le cinquième et dernier niveau correspond à la plateforme sommitale. Au Moyen Âge, des hourds (galeries défensives en bois) ont pu être installés au sommet du donjon.
Protection
La tour Mélusine est inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis le 12 février 1927.
Visite
La tour Mélusine est accessible à la visite aux horaires d'ouverture de l'Office de Tourisme de Vouvant, situé place du Bail.
Partie basse de la tour Mélusine ; l'arrachement de la courtine nord-est est bien identifiable ; accès à la petite salle.
Crédit photo : Ludovic Géron
Petite salle, dans la partie basse (nord-est) de la tour Mélusine, actuellement utilisée comme espace de stockage par la commune.
Crédit photo : Ludovic Géron
Voûte en coupole du quatrième niveau de la tour.
Crédit photo : Ludovic Géron
Plateforme sommitale.
Crédit photo : Charly et Ludovic Géron
Vue sur l'assommoir depuis la plateforme sommitale.
Crédit photo : Ludovic Géron
Arrachement de la courtine nord-ouest du château.
Le débouché de l'assommoir est visible et correspond à la grande ouverture.
Crédit photo : Ludovic Géron
2. La tour des Gardes
Vestige en partie conservé d'une tour de flanquement du château fort.
Tour inscrite au titre des monuments historiques, comme le reste de l'enceinte fortifiée, en 1984.
Localisation
Nord-est de l'actuelle place du Bail, à proximité immédiate de la tour Mélusine.
Dénomination
Cette tour est appelée la tour des Gardes ou la tour du Corps de Garde lors de l'étude de 2003 portant sur les fortifications de Vouvant.
Datation
Selon les spécialistes, cette tour date du début du XIIIe siècle, voire de la toute fin du XIIe siècle.
Quelques remaniements sont possibles au XVIe siècle, notamment au niveau des ouvertures afin d’accueillir de petites armes à feu.
Architecture
L'accès de la tour était situé à l'origine au niveau du sol de la cour.
De nos jours, l'accès se trouve à plus d'un mètre sous le niveau du sol. Cela montre donc le nombre de vestiges archéologiques enfouis sous l'actuelle place du Bail.
Une salle voûtée en berceau légèrement brisé subsiste dans cette tour. Elle possède trois archères dont les encadrements ont largement été arrachés.
Le sommet de la tour présente encore un début d'escalier circulaire rampant. Ce dernier indique donc que la tour des Gardes était une tour à plusieurs niveaux.
Protection
La tour des Gardes (appelée aussi tour du Corps de Garde) est inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis le 26 novembre 1984.
Tour des Gardes vue depuis l'ancien fossé.
Crédit photo : Ludovic Géron
Intérieur de la tour des Gardes.
Crédit photo : Ludovic Géron
Voûte en berceau brisé de la tour des Gardes.
Crédit photo : Ludovic Géron
Accès de la tour dont l'encadrement a été en partie arraché.
Crédit photo : Ludovic Géron
3. Les tours de la Recepte
Les tours situées dans la propriété privée de la Recepte constituent les vestiges les mieux conservés de l'enceinte fortifiée de Vouvant.
Tours et courtines inscrites au titre des monuments historiques, comme le reste de l'enceinte fortifiée, en 1984.
Localisation
Les tours de la Recepte bordent le parc du château privé du même nom. Ces tours cernent le bourg fortifiée sur sa partie nord-est.
Dénomination
Les tours et le château ont pris le nom de la Recepte en référence à la perception de la seigneurie (Recepte). Cette dernière était en effet localisée dans cette partie du bourg castral de Vouvant.
C'est donc dans l'une de ces tours ou bien dans un édifice construit à proximité que le habitants payent les impôts seigneuriaux à l'époque féodale.
Datation
La portion constituée par les tours de la Recepte est datée du début du XIIIe siècle, voire de la toute fin du XIIe siècle. Cette datation s'appuie sur les éléments architecturaux, les techniques de construction et l'agencement intérieur des tours.
Il s'agit ici de la partie de l'enceinte la mieux conservée et dans son état originel. En effet, les tours de la Recepte n'ont pas subi de modifications architecturales majeures.
Architecture
Les tours comportent toutes un accès à la cour. Le chemin de ronde est encore visible sur certaines d'entre elles. L'accès à ce chemin de ronde, aujourd'hui ruiné, s'effectuait par l'extérieur (absence d'escalier intérieur).
Les tours de la Recepte sont les tours les plus hautes de l'enceinte encore conservées. Elles mesurent jusqu'à 10 mètres et sont de forme semi-circulaires.
Protection
Les tours et remparts de la Recepte (à l'exception des constructions ajoutées ultérieurement) sont inscrits à l'inventaire des monuments historiques depuis le 26 novembre 1984.
Château de la Recepte ayant intégré l'une des tours de l'enceinte fortifiée.
Crédit photo : Ludovic Géron
Tour n°2.
Crédit photo : Ludovic Géron
Tour n°3.
Crédit photo : Ludovic Géron
Salle voûtée de la tour n°3.
Crédit photo : Ludovic Géron
Tour n°7.
Crédit photo : Ludovic Géron
Tour n°8.
Crédit photo : Ludovic Géron
Tour n°9.
Crédit photo : Ludovic Géron
Intérieur de la tour n°9.
Crédit photo : Ludovic Géron
Tour n°11.
Crédit photo : Ludovic Géron
Salle de la tour n°11.
Crédit photo : Ludovic Géron
4. Les fortifications orientales et méridionales
Fortifications inscrites au titre des monuments historiques, comme le reste de l'enceinte fortifiée, en 1984.
Ci-contre : enceinte de ville orientale, avec vue sur la tour n°13, devancée par la fausse-braie.
Crédit photo : Ludovic Géron
Localisation
Parties est et sud des remparts de la ville fortifiée de Vouvant.
Datation
Selon les spécialistes, l'enceinte de ville de Vouvant est édifiée au début du XIIIe siècle, voire à la toute fin du XIIe siècle.
Du fait de ses dispositions différentes, la tour n°14 du Couvent/de la Visitation semble plus tardive. Elle daterait peut-être de la fin du Moyen Âge.
Certaines des tours et parties de courtines ont été modifiées voire remontées au cours des siècles.
Description
Plusieurs tours flanquent la partie orientale des fortifications :
- la tour n°12 est comprise dans la propriété privée située au 2, rue de la Recette. Très remaniée, la tour est réutilisée par les propriétaires de cette demeure.
- la tour n°13 est située dans la propriété privée de l'ancien monastère de la Visitation présent à Vouvant entre 1941 et 1997.
- la tour n°14, dénommée tour du Couvent/de la Visitation, est également située dans la propriété de l'ancien monastère du XXe siècle.
- la tour n°15, localisée actuellement La Basse rue, conserve uniquement sa base. La tour a été en partie détruite au XXe siècle pour l'aménagement d'une terrasse.
La courtine située entre la tour du Couvent de la Visitation et la base de la tour n°15 est démolie au cours du XIXe siècle. Cela a permis l'aménagement d'une nouvelle voie de circulation (RD31) permettant un accès facilité au bourg de Vouvant. Aussi, cette voie est plus pratique puisqu'elle permet d'éviter le vieux pont médiéval.
Un redan est visible à l'extrémité de la courtine conservée au sud de la tour n°15. Celui-ci correspondrait peut-être au dernier vestige de la porte aux Moines qui se présentait sous la forme d'un châtelet d'entrée entourée de deux tours circulaires. Le redan visible actuellement pourrait alors être l'un des piédroits du châtelet.
La partie méridionale des fortifications possède uniquement une tour de flanquement : la tour n°16. Cette dernière se présente actuellement dans un état ruiné.
Protection
L'enceinte de ville est et sud est, à l'exception des constructions ajoutées ultérieurement, inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis le 26 novembre 1984.
Tour du Couvent/de la Visitation (tour n°14).
Crédit photo : Ludovic Géron
Tour n°15 de l'enceinte de ville.
Crédit photo : Ludovic Géron
Redan.
Crédit photo : Ludovic Géron
Enceinte de ville sud-est.
Crédit photo : Ludovic Géron
Enceinte de ville sud.
Crédit photo : Ludovic Géron
Enceinte de ville sud.
Crédit photo : Ludovic Géron
Enceinte de ville sud.
Crédit photo : Ludovic Géron
Enceinte de ville sud-ouest.
Crédit photo : Ludovic Géron
Localisation de la tour n°16, largement ruinée.
Crédit photo : Ludovic Géron
5. La porte de la Poterne
L'unique vestige des trois portes fortifiées de la ville close.
Porte dérobée dans les remparts et protégée à l'ouest par une tour carrée comportant une salle.
Porte inscrite au titre des monuments historiques, comme le reste de l'enceinte fortifiée, en 1984.
Localisation
Partie occidentale des remparts de la ville fortifiée de Vouvant.
La porte de la Poterne donnait accès à la route principale menant de Vouvant à Fontenay-le-Comte.
Datation
Selon les spécialistes, cette porte date du début du XIIIe siècle, voire de la toute fin du XIIe siècle.
Cependant, cette porte est remontée en partie aux XIX-XXe siècles.
Historique
Cette porte est citée dans la description de la ville fortifiée datant de 1526.
Elle est la seule entrée fortifiée à avoir résisté aux destructions. Les deux autres portes - Bouguerin et aux Moines - ont été supprimées avant 1835 pour faciliter la circulation dans le bourg de Vouvant.
Architecture
Porte fortifiée nommée poterne puisqu'il s'agit d'un accès dérobé dans les remparts.
La porte de la Poterne est édifiée en schiste et calcaire.
Une tour carrée est accolée à la porte. Aussi, deux tours rondes flanquent les remparts situées au nord-ouest de la porte de la Poterne.
Protection
La porte de la Poterne est inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis le 26 novembre 1984.
Vue intra-muros de la porte de la Poterne.
Crédit photo : Charly et Ludovic Géron
6. La motte castrale du Château Neuf
Motte féodale qui constitue peut-être l'unique vestige du premier château de Vouvant.
Localisation
Au nord-ouest de la place du Bail, lieu-dit appelé actuellement Le Château Neuf.
Datation
Selon les spécialistes, cette motte castrale constituerait peut-être le vestige du premier château de Vouvant datant du début du XIe siècle.
Description
Motte castrale mesurant actuellement environ quatre à cinq mètres de hauteur pour une quarantaine de mètres de diamètre. Encore très visible de nos jours, elle se distingue clairement dans le paysage, notamment depuis le sommet de la porte de la Poterne.
Elle devait soutenir, à l'origine, une tour de bois.
7. Les tours du Château Neuf
Vestiges probables d'une enceinte élevée au nord du château fort de Vouvant, peut-être au XVe siècle.
Tours inscrites au titre des monuments historiques, comme le reste de l'enceinte fortifiée, en 1984.
Localisation
Site délimité par l'impasse de la Tour au sud-est, la rue du Château Neuf au nord et à l'est, et la rue Gâte Bourse à l'ouest.
Datation
Les tours du Château Neuf sont très difficiles à dater puisque ces éléments ont subi de nombreuses modifications.
Charles-Laurent Salch, dans son ouvrage de 1989, attribue une date de construction à cette enceinte. Pour lui, cette dernière est érigée au XVe siècle par Arthur de Richemont, seigneur de la cité entre 1427 et 1458.
Deux des quatre tours existantes semblent être d'origine. En effet, le cadastre de 1835 laisse apparaître que la tour d'angle côté rivière ainsi que l'une des tours, de ce qui a été interprêté comme un châtelet d'entrée par certains auteurs, n'existent pas à cette date. Ces deux tours on en réalité été (re)construites entre 1941 et 1943 par Maître Baudry, notaire et maire Vouvant.
Historique
L'enceinte fortifiée du Château Neuf était, à l'origine, reliée par un pont-levis au château fort situé place du Bail.
L'emplacement du pont-levis semble encore visible de nos jours. Il correspondrait à l'ouverture accessible par un escalier entre l'impasse de la Tour et la place du Bail. Cette ouverture dans le rempart pourrait être assimilée à une poterne. En effet, cela semble confirmé par la description de la ville effectuée en 1526 : « une pouterne ou yssue pour saillir en un jardin appelé Chasteauneuf ».
Le 9 décembre 2023, la tour d'angle côté rivière s'effondre.
Description
Quatre tours du Château Neuf sont visibles de nos jours :
- une tour d'origine transformée en habitation au n°21 rue du Château Neuf. Érigée à la fin du XIXe siècle ou au XXe siècle, cette maison est constituée d'un logis (bâti sur l'ancienne tour de l'enceinte) et d'un étage qui surplombe des bâtiments agricoles au rez-de-chaussée. La maison actuelle est donc le résultat de multiples remaniements.
- une tour d'angle située côté rivière (re)construite en 1941-43 par Maître Baudry peut-être à l'emplacement d'une tour d'angle d'origine. Cette tour s'effondre en décembre 2023.
- une habitation composée de deux tours en fer à cheval, située rue Gâte Bourse. L'une des deux tours (celle côté cimetière) est construite par Maître Baudry en 1941-43 et l'ensemble de la maison est rehaussé durant la même période par le même propriétaire.
Protection
Les vestiges de l'enceinte du Château Neuf, à l'exception des constructions ajoutées ultérieurement, sont inscrits à l'inventaire des monuments historiques depuis le 26 novembre 1984.
Tour située côté cimetière, construite en 1941-43 par Maître Baudry au n°37 de l'actuelle rue Gâte Bourse.
Crédit photo : Ludovic Géron
Tour d'angle côté rivière (re)construite par Maître Baudry en 1941-43. Cette tour s'est effondrée en décembre 2023.
Crédit photo : Ludovic Géron
Tour d'origine modifiée et intégrée à un ensemble fortement remanié (n°21 de la rue du Château Neuf).
Crédit photo : Charly et Ludovic Géron
8. Le vieux pont
Permettant la traversée de la rivière Mère, ce pont donnait accès à la porte aux Moines, l'une des trois entrées de la cité fortifiée. Le vieux pont médiéval est donc en lien direct avec l'enceinte fortifiée de Vouvant.
Vieux pont inscrit au titre des monuments historiques en 1927.
Localisation
Sud-est de la ville close de Vouvant.
Pont qui donne actuellement accès à la Grande Rue, ancienne rue principale traversant le bourg.
Datation
La datation de cet ouvrage est complexe puisqu'il a subi de nombreuses modifications.
Les auteurs spécialisés indiquent que les parties anciennes dateraient entre les XIIIe et XVe siècles (bases des piles et arche côté rive droite de la Mère).
Historique
Le vieux pont donnait accès à la porte aux Moines anciennement située à l'emplacement actuel du débouché de la Grande Rue.
Architecture
Ce pont se compose actuellement de trois arches inégales : deux sont en plein cintre tandis que la dernière se présente sous la forme d'un arc brisé. Une quatrième arche de style gothique est redécouverte en octobre 2004 lorsque la culée de la rive droite de la Mère s'écroule (cette arche est comblée lors de la restauration de l'ouvrage fin 2004). Le pont devait donc, à l'origine, s'étendre davantage, possiblement jusqu'à l'angle de l'actuelle rue des Rangies.
Ses mesures sont :
- 28 mètres de longueur,
- un peu moins de 5 mètres de largeur
- et environ 2,85 mètres de hauteur.
Protection
Le vieux pont de Vouvant est inscrit à l'inventaire des monuments historiques depuis le 12 février 1927.